Thèmes de recherche
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Auteur(s)Cegolène Frisque
Informations complémentaires
Sociologie du journalisme. Une recherche de longue haleine a été menée sur l'activité des journalistes de la presse quotidienne régionale, dégageant différents modes d'exercice du métier ou lignes d'action, à la fois dans la gestion des rapports avec les sources et dans l'activité rédactionnelle. Les constructions identitaires typiques de chaque posture sont ensuite étudiées, avant d'analyser les interactions entre celles-ci et les contraintes et rapports de pouvoir de l'entreprise de presse. Cette recherche a donné lieu à une thèse de doctorat, qui est en cours de remaniement en vue d'une publication. De nouveaux travaux sur cette thématique sont aussi en préparation, notamment une exploration des rapports entre journalisme critique et engagement contestataire, des relations entre engagement individuel, activité professionnelle et action collective, en testant la possibilité de mettre en place des outils d'analyse communs de ces différentes formes d'action, traditionnellement étudiées dans des cadres méthodologiques et théoriques différents. Un colloque est en cours d'organisation sur le thème Genre, journalisme et presse écrite : place et production des femmes et des hommes dans la presse. Une poursuite des recherches sur les pratiques du journalisme par les femmes et les modes sexués de traitement de l'information, est envisagée.
Sociologie de l'action publique. Une première recherche a été menée sur le rôle des cadres administratifs intermédiaires dans l'inscription locale des politiques sociales du logement. Il s'agit de comprendre le travail et le rôle des agents administratifs assurant le pilotage local des multiples dispositifs en faveur du logement des personnes défavorisées, et leur contribution aux écarts de mise en œuvre locale de cette action publique dans trois départements. Le rapport souligne les configurations d'acteurs et les dispositions « institutionnelles » et individuelles, toutes deux en interaction, contribuant à expliquer ces écarts. De nouvelles recherches pourraient approfondir ou actualiser ce travail, soit en étudiant les effets de la décentralisation des compétences dans ce domaine, soit porter sur de nouveaux secteurs de l'action publique, afin d'approfondir le rôle des cadres administratifs et techniciens dans l'élaboration et/ou l'inscription locale des politiques publiques. Une seconde recherche s'est intéressée à la genèse et aux usages locaux des dispositifs de prévention des expulsions locatives, soulignant le paradoxe de la banalisation de la nouvelle forme de « risque social » induite par l'idée même de « prévention ». Elle met en lumière l'hétérogénéité des pratiques locales des différents acteurs concernés et la tendance des dispositifs de « prévention» à fonctionner comme un processus de tri des ménages et d'injonction au paiement ou au départ.
Un nouveau projet de recherche est envisagé sur le fonctionnement sexué des dispositifs d'insertion sociale et s'interroge sur les rapports au genre engagés dans l'élaboration des politiques d'insertion et dans l'activité quotidienne des services et structures locaux liés au revenu minimum d'insertion ou d'activité, et sur la différenciation des processus de désaffiliation et de réaffiliation des hommes et des femmes.
Sociologie des rapports de genre. La question du genre a été d'abord appréhendée à partir d'une réflexion sur les manières d'appréhender le genre, développée à travers le bilan critique des recherches sur les femmes, publié en 1998 sous le titre L'objet femme, ainsi que dans un travail ponctuel sur la représentation des femmes dans l'humanitaire dans deux magazines féminins. Cette thématique a aussi été abordée à travers la question des effets différenciés du sexe sur les postures professionnelles des personnes et sur l'activité journalistique en particulier. Elle pourrait également être investie dans une recherche sur les usages sexués des dispositifs d'insertion et les trajectoires de désaffiliation/réaffiliation des hommes et des femmes.
Sociologie des trajectoires, dispositions et dynamiques identitaires. Les différentes recherches menées sont l'occasion d'approfondir la réflexion sur la construction des personnes, leurs lignes d'action, leur travail de mise en cohérence identitaire, la manière dont les dispositions se constituent, s'articulent et s'activent, et sur la manière dont les organisations et institutions encadrent, contrôlent ou influencent ces dynamiques individuelles.
Sociologie de l'action publique. Une première recherche a été menée sur le rôle des cadres administratifs intermédiaires dans l'inscription locale des politiques sociales du logement. Il s'agit de comprendre le travail et le rôle des agents administratifs assurant le pilotage local des multiples dispositifs en faveur du logement des personnes défavorisées, et leur contribution aux écarts de mise en œuvre locale de cette action publique dans trois départements. Le rapport souligne les configurations d'acteurs et les dispositions « institutionnelles » et individuelles, toutes deux en interaction, contribuant à expliquer ces écarts. De nouvelles recherches pourraient approfondir ou actualiser ce travail, soit en étudiant les effets de la décentralisation des compétences dans ce domaine, soit porter sur de nouveaux secteurs de l'action publique, afin d'approfondir le rôle des cadres administratifs et techniciens dans l'élaboration et/ou l'inscription locale des politiques publiques. Une seconde recherche s'est intéressée à la genèse et aux usages locaux des dispositifs de prévention des expulsions locatives, soulignant le paradoxe de la banalisation de la nouvelle forme de « risque social » induite par l'idée même de « prévention ». Elle met en lumière l'hétérogénéité des pratiques locales des différents acteurs concernés et la tendance des dispositifs de « prévention» à fonctionner comme un processus de tri des ménages et d'injonction au paiement ou au départ.
Un nouveau projet de recherche est envisagé sur le fonctionnement sexué des dispositifs d'insertion sociale et s'interroge sur les rapports au genre engagés dans l'élaboration des politiques d'insertion et dans l'activité quotidienne des services et structures locaux liés au revenu minimum d'insertion ou d'activité, et sur la différenciation des processus de désaffiliation et de réaffiliation des hommes et des femmes.
Sociologie des rapports de genre. La question du genre a été d'abord appréhendée à partir d'une réflexion sur les manières d'appréhender le genre, développée à travers le bilan critique des recherches sur les femmes, publié en 1998 sous le titre L'objet femme, ainsi que dans un travail ponctuel sur la représentation des femmes dans l'humanitaire dans deux magazines féminins. Cette thématique a aussi été abordée à travers la question des effets différenciés du sexe sur les postures professionnelles des personnes et sur l'activité journalistique en particulier. Elle pourrait également être investie dans une recherche sur les usages sexués des dispositifs d'insertion et les trajectoires de désaffiliation/réaffiliation des hommes et des femmes.
Sociologie des trajectoires, dispositions et dynamiques identitaires. Les différentes recherches menées sont l'occasion d'approfondir la réflexion sur la construction des personnes, leurs lignes d'action, leur travail de mise en cohérence identitaire, la manière dont les dispositions se constituent, s'articulent et s'activent, et sur la manière dont les organisations et institutions encadrent, contrôlent ou influencent ces dynamiques individuelles.
Mis à jour le 06 janvier 2023 par Cegolene FRISQUE.